Lorsque les portes des Airelles se referment, le temps s’arrête.
Fondé en 1992 par Raymonde Fenestraz, le palace légendaire incarne l’âme de Courchevel, le charme des hivers majestueux qui, chaque année, s’ancrent davantage dans le cœur des habitués.
C’est l’héritage d’une institution mythique que Christophe Tollemer a eu l’honneur de sublimer en 2007. Grâce à une empathie rare pour les lieux et ceux qui les ont traversés, il est parvenu à donner aux Airelles ce nouveau souffle, grandiose et profondément moderne, sans rien abandonner du passé.
Le style Italo-Autrichien, indissociable de l’histoire du palace, a été magnifié d’une cohérence nouvelle.
Les différents univers se rencontrent avec naturel, s’accordent sur un confort souverain et une parfaite élégance. Les trois restaurants, l’étoilé de Pierre Gagnaire, l’italien « Cala Di Volpe » et le « Le Coin Savoyard » s’harmonisent dans la plus belle spontanéité.
Les matières anciennes, les peintures, les myriades de tissus méticuleusement choisis, contribuent à la création d’un cocon, abondant, cossu mais jamais dans une ostentation inutile.
37 chambres et 15 suites sont proposées, dont la plus illustre, de 550m2, reste à ce jour parmi les graals de ce monde. Rarement l’esprit Tyrolien, invoqué par les teintes chaudes des draperies, les pourpres et cramoisies répondant aux nuances de verts, n’aura été d’un tel raffinement. Bois anciens et tapisseries emplissent chaque pièce d’une histoire familière.
Les Airelles procurent le sentiment d’avoir séjourné dans une grande maison où chacun trouve aisément sa place. La salle de jeux enchanteresse fait le bonheur des plus jeunes, quand d’autres, à l’issue de leur dernière piste sont accueillis avec chocolat chauds, gourmandises et pâtisseries.
Le Spa est un exploit artistique et technique. Il mêle la tradition à des élans visionnaires, tels que la première « grotte à neige » jamais conçue dans un hôtel, et ce, au service du bien-être, refusant tout compromis.
L’éminence du travail accompli par Christophe Tollemer s’illustre dans les premières réactions des clients historiques. Alors qu’ils s’avancèrent pour la première fois vers le desk, dans ce lieu entièrement nouveau, ils furent nombreux à s’enchanter des changements sans parvenir pourtant à en préciser la nature. A cet instant, la magie s’exécute, l’architecte est en phase avec sa vocation, sa présence s’efface et laisse place à la vie des lieux.